L’actualité gabonaise est minée cette semaine par cet énième accident de la circulation survenu dans la matinée du lundi 10 septembre 2018 au Village Tsouka, dans la province de la Ngounié. L’accident survenu suite à une explosion de pneu a fait 4 morts et plusieurs blessés. L’indignation est à son pic quand des enfants se comptent parmi les morts.
C’est sans conteste l’occasion de jeter un bémol à l’endroit des autorités qui oeuvrent souvent au bien-être social sans veritablement songer aux commodités qui s’y imbriquent. Malgré maintes actions de sensibilisation et autres campagne de prévention routière, l’Etat bute sur l’opiniâtreté de la route, une hydre qui continue à oter des vies et occasionner de nombreux dégâts matériels chaque année, et de plus belle encore de nos jours.
Comment expliquer une telle recrudescence des accidents de la route afin d’y trouver des solutions pérennes ? Pourtant, force est de constater que des mesures efficaces sont toujours attendues des autorités quand ce ne sont guère d’anodines réactions à effet dissuasif face à un phénomène aux proportions inquiétantes.
Entre autres, on se souvient encore des accidents survenus entre Lambaréné et Ndjolé, celui d’Ekouk, Kango ... Pour ne citer que ceux-là, jamais autant de pertes humaines n’avaient été déplorées du fait du seul facteur de la route. Ce qui d’ailleurs avait inspirer au président de la République de revisiter les conditions d’attributions du permis de conduire en République gabonaise.
La situation s’est-elle améliorée ? On en doute fort ! Il est évident qu’une réelle politique de sécurisation routière fait défaut au pays. C’est à croire même qu’un conducteur peut s’octroyer le droit de vie ou de mort sur ses semblables. Une attention particulière mérite d’être prêtée sur cette question car des vies en dépendent !