Législatives 2018 : Gabriel Malonga Mouelet veut faire invalider la candidature de Chantal Myboto


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Les législatives du mois prochain promettent d’être électriques. Gabriel Malonga Mouelet, le député sortant du premier siège du premier arrondissement de Libreville et candidat à sa propre succession pour le scrutin du 6 octobre prochain, a introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle en vue de faire invalider la candidature de sa concurrente Chantal Myboto Gondjout. Le candidat du parti au pouvoir reproche à la candidate de l’Union nationale (UN, opposition) d’avoir un suppléant issu des rangs du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968).

Pour s’assurer un siège à la prochaine Assemblée nationale tous les coups sont permis. Ainsi, Gabriel Malonga Mouelet a introduit une requête à la cour constitutionnelle, dans le but de mettre hors de course sa principale concurrente pour le premier siège du premier arrondissement de Libreville.

Le député sortant de cette circonscription électorale accuse Steve Lambert Assang, le suppléant de Chantal Myboto Gondjout, d’être un pédégiste et aurait présenté au cours d’une audition devant les juges constitutionnels une copie sa fiche d’adhésion au parti au pouvoir. Une accusation battue en brèche par la candidate de l’Union nationale qui soutient que son suppléant n’a jamais été encarté au Parti démocratique gabonais.

L’opinion publique et les observateurs avertis de la vie politique nationale sont donc suspendus à la décision de la Cour constitutionnelle. Une chose est sure cependant, l’invalidation de la candidature de Chantal Myboto Gondjout serait un coup de tonnerre et pourrait être source de tensions politiques.