Moanda : Un gabonais crève l’œil d’un autre à cause d’un smartphone


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Carmel Mboumba Mouloungui, Gabonais de 19 ans, se trouve dans le collimateur de la justice. ll a été incarcéré, la semaine dernière, à la prison centrale de Franceville pour coups et blessures volontaires (CBV) contre le nommé Stallone Moukini. Lequel a perdu son œil droit au cours de l’altercation qui les a opposé.

Les faits se déroulent dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 septembre, au quartier Montagne-Sainte, dans la commune de Moanda. Il est environ 4 heures du matin, lorsque les chemins de Carmel Mboumba Mouloungui et Stallone Moukini se croisent.

Après un bref échange, le premier demande au second de lui vendre son téléphone portable. Sauf que la mise proposée par l’acheteur n’était pas du goût du propriétaire de l’appareil. C’est ainsi qu’une dispute éclate, suivie d’une violente altercation. Le jeune Mboumba Mouloungui tenant absolument à s’emparer du téléphone portable de Moukini.

Sur ces entrefaites, il se serait emparé d’une bouteille de bière et, après l’avoir cassée, l’enfonce à l’aveuglette sur son adversaire. Puis, il prend ses jambes à son cou. Laissant sa victime pour morte. AVEUX. Stallone Moukini sort de cette agression avec un œil en moins. A l’hôpital où il se rend, le médecin lui prescrit une incapacité temporaire de travail (ITT) de 60 jours, soit deux mois.

Munie de ce document, « la victime s’est rendue dans les locaux du commissariat de police de Moanda, lundi 17 septembre, afin de porter plainte pour coups et blessures volontaires (CBV) contre son bourreau », fait savoir une source militaire proche de la direction des investigations de cette unité. A la faveur d’une enquête de voisinage rondement diligentée, les limiers finissent par neutraliser le mis en cause, samedi 29 septembre, au Quartier-Commercial.

Pendant son audition, Carmel Mboumba Mouloungui passe aux aveux, puis justifie son acte : « J’ai dû l’agresser, voyant qu’il refusait catégoriquement de négocier le prix de son téléphone portable », aurait-il avoué. Ce qui lui a valu d’être mis à la disposition du procureur de la République près le tribunal de première instance de Franceville. Le suspect attend maintenant son procès à la prison centrale de Yene.