L’édition 2022 qui fait son retour dans la province de la Ngounié suscite beaucoup de convoitises de plusieurs écuries en l’absence des deux derniers vainqueurs de la compétition, l’Association Sportive Mangasport (2019) et le Club Atlantic Solidarité communément appelé CAS 1987 (2018).

C’est donc une édition aux grands appétits que les formations capées financièrement n’ont pas hésité à mettre la main à la poche pour s’attacher les services des mercenaires d’où ce flux migratoire des joueurs entre les villes observé ces dernières semaines.

Les différentes poules

Si relancer ou ressusciter des anciens gloires nous semble juste, il n’en demeure pas moins des cas de changement de clubs et même de ligues de certains joueurs évoluant au plan provincial avec d’autres clubs. Cette technique choisie par des formations participantes de déshabiller Paul pour habiller Pierre est-elle réglementaire ?

Une autre situation aussi proche de la première est celle de savoir comment un néo club peut regorger autant de joueurs sinon de tout l’effectif d’un autre club de la même ville (le cas du nombre de joueurs transférables) ? La dernière forme qui nous intéresse dans ces cas migratoires, c’est celle des mutations internationales de ces joueurs étrangers qui apparaissent dans certaines écuries à la veille de la fête nationale de la balle orange à Mouila.

La fédération qui prône l’équité devrait par sa commission d’homologation et de qualification au cours de la réunion technique d’avant tournoi justifier tout ces mouvements des joueurs à quelques heures du coup d’envoi de la Coupe du Gabon Interclubs pour que chaque état-major soit éclairé et que la compétition soit belle dès ce 30 juillet 2020. Notons que ces différents cas de transfert devraient renflouer les caisses fédérales.