Notre équipe fanion prendra part au Marathon du Gabon de Libreville, l’une des courses les mieux côtés du continent. Seulement, quels rendements attendons-nous de nos ambassadeurs ?
Nous les avons surpris sur la piste du stade de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) de Libreville où elles sont regroupement depuis le 26 octobre dernier. Un regroupement de trois semaines sous management du trio gabonais conduit par Alphonse Miyoubi, le sélectionneur national.
À 10 jours du lancement des différentes courses du Marathon du Gabon, les Panthères du Gabon affutent leurs armes. Ce, malgré les difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain. Selon Rodolph Ngodele, l’un des coachs adjoints, le groupe est actuellement « en phase de recyclage sur des fractionnées de 1 000 mètres qui permettent à nos ambassadeurs de travailler sur leurs prises de départs vifs, tout comme avoir de l’allure pendant les courses et bien surtout de mieux attaquer les finishs de ces courses ».
Si le travail reste identique à leurs dernières sorties dans la province du Haut-Ogooué, les conditions de travail, quant à elles, sont très différentes de celle de Franceville. Elles avaient bénéficié d’un soutien multiforme de l’Office national du développement du sport et de la culture (ONDSC) à l’image d’un regroupement à régime interne dans un hôtel de la capitale Altogovéenne.
Celui-ci permettait au technicien Léonard Madinda et ses pairs d’avoir un excellent suivi du groupe tant sur le plan sportif, diététique, que sur le plan extra-sportif qui avait porté des fruits à l’arrivée à Masuku au grand bonheur de Johannick Ngomo Obiang. Pour l’instant, les espoirs de voir nos ambassadeurs de performer reste minimes, si ce n’est qu’un exploit de l’un de nos sprinteurs sur le 10 kilomètre.
Il revient aux autorités compétentes de se pencher sur cette équipe nationale qui achève sa préparation à 72 heures du 19 novembre 2022, jour des trois premiers départs de la première course pédestre africaine labellisée Road Race Label.