« Tous responsables et tous concernés », est le thème choisi par l’Organiation non gouvernementale (Ong) « Agir pour le Gabon » dans le cadre de ses activités liées à la célébration de la Journée nationale sans alcool et sans tabac, célébrée chaque 6 novembre de l’année.
Pour cette édition 2018, la cérémonie s’est déroulée non loin de l’échangeur de l’Institut africain d’informatique (IAI), pour une meilleure sensibilisation des citoyens aux dangers liés à la consommation des alcools, du tabac et même du Tramadol, communément appelé Kobolo chez nous. Pour honorer cette tradition annuelle, les membres de cette structure associative, accompagnés de leur président, le Dr Alphonse Louma Eyougha, ont procédé une sensibilisation de proximité qui s’est traduite par la distribution des prospectus tout le long de la Voie-Express.
Au cours de sa déclaration circonstancielle, M. Louma a attiré l’attention de tous les consommateurs de ces drogues : « Ce 6 novembre, nous invitons les Gabonais à réfléchir sur leur relation avec les drogues que sont l’alcool et le tabac. Les abstinents doivent saisir cette occasion pour renforcer leur abstinence à ces produits toxiques et se promettre de ne jamais commencer à boire ou à fumer, pour éviter de tomber dans le piège de la dépendance et de l’accoutumance. Les consommateurs occasionnels ou excessifs pourront toujours diminuer leurs consommations ou tout arrêter et commencer une vie saine ».
Et de poursuivre : « Ce 6 novembre doit aussi être l’occasion de parler en famille des méfaits liés à la consommation des boissons alcooliques et du tabac ». Il a, enfin, interpellé le gouvernement et les pouvoirs publics sur leur responsabilité face à la détresse de tous ces compatriotes et de leurs proches qui souffrent et meurent à cause de ces substances psychoactives.
« Le moins qu’on puisse dire, c’est que le gouvernement gabonais a, depuis longtemps, capitulé devant ces fléaux. Nous devons le constater pour le déplorer. La loi antitabac, promulguée en 2013, n’est à ce jour pas encore appliquée. Pas plus que ne le sont les quelques dispositions réglementaires concernant la commercialisation, la production et la consommation des boissons alcooliques, dont certaines existent depuis 1970 », a-t-il déploré pour conclure.