Du 21 au 24 mars, les Panthères du Gabon ont pris part aux éliminatoires de l’AfroCan et l’Afrobasket dans la zone 4. A l’issue de cette participation que peut-on retenir ?
Le Gabon est bien de retour dans la zone d’Afrique centrale avec ses équipes nationales après plusieurs années d’absence. Seuls les clubs de Mangasport de Moanda et d’Espoir Basketball Club de Libreville ont tenté l’aventure lors des phases préliminaires de la Basketball Africa League, toutes sanctionnées par des éliminations.
Pour 2023, c’était autour de la Fédération gabonaise de basketball de tenter le coup avec les deux sélections représentatives de la nation gabonaise, Que s’est-il passé ? Que retenir de cette nouvelle sortie dans la sous région ?
Chez les messieurs, les Panthères du Gabon ont bel et bien participé aux éliminatoires de l’AfroCan, compétition réservée aux équipes nationales locales. Et le Gabon y était aux côtés des autres pays de la zone 4 à savoir le Cameroun, le Tchad, la RCA et la Guinée-Equatoriale dans une formule de championnat.
Sur les quatre sorties, les Gabonais sortent avec 3 victoires devant le Sao du Tchad (54-52), puis les Fauves du Bas-Oubangui de la République Centrafricaine (67-57) avant cette écrasante victoire (110-35) de ce vendredi 24 mars devant le Zalang Nacional de Guinée Équatoriale.
L’unique défaite (71-80) face aux Lions Indomptables du Cameroun dès l’entame de la compétition (1ère journée) a clairement écarté les coéquipiers de Lerry Essono de la qualification à la phase finale de la deuxième édition de l’Afrocan en juillet prochain en Angola.
Si le parcours des messieurs reste acceptable en terminant deuxième du tournoi, on retiendra que les Panthères du Gabon sont passées à côté de leur objectif : la qualification.
Chez les dames, grosse désillusion. Deux revers avec des scores fleuves (32-121) et (53-101) qui sans appel. Ces résultats ne leur permettent pas d’accéder dans le top 12 africain à Kigali au Rwanda du 28 juillet au 6 août 2023.
Maintenant que Yaoundé est fini, que peut-on retenir ? Que nous avons un groupe masculin issu de la vision fédérale édictée par son président Willy Conrad Asseko. Il revient à ce dernier et toute son équipe de maintenir, de bonifier, d’expérimenter et de quantifier ce groupement qui donnera surement des résultats probants tout au mieux dans 3 ans.
Chez les dames, après l’épisode Egypte, il clair que la famille de la balle orange doit s’orienter, soutenir les compétitions domestiques notamment en ligue et surtout encourager et trouver des mécanismes de soutien aux clubs formateurs et féminin.