Avec une forte majorité de conseillers, 63 élus sur 73, le parti au pouvoir est presque sûr de décrocher la présidence du conseil municipal de la capitale économique du pays. Ainsi, cette désignation vient mettre un terme à tout suspense dans le cadre du scrutin du 3 février prochain.

Le candidat du parti devrait être élu sans ambages. Même si des doutes sont permis, quant au nombre d’élus locaux qui seront fidèles à la consigne du parti des masses. Partant des luttes intestines, il est presque sûr que beaucoup, hors de la majorité et même en son sein, devraient chercher l’affrontement parce que le candidat désigné n’est pas à leur goût.

Il se susurre que des hauts cadres du PDG au quatrième arrondissement seraient prêts à donner une consigne de boycott. Vu comme tel, ce sont 14 conseillers sur 16 qui tourneraient le dos au candidat ayant les faveurs des instances de leur formation politique. Entre autres raisons évoquées, la frustration vécue par les populations non autochtones, de plus en plus nombreuses.

Lesquelles se sentent lésées par une règle non écrite voulant que seuls les natifs de la contrée peuvent caresser le rêve d’être maires. En revanche, ce « boycott » pourrait tourner court, si l’on s’en tient à la théorie du nombre. Au-delà de tout, les ressentiments et autres frustrations, qui ne datent pas d’aujourd’hui, ne devraient pas prospérer, respect de la discipline du parti oblige.

Car, ne disent-ils pas que « la discipline est l’apanage du bon militant ». Ce d’autant plus que toute idée à s’opposer à la candidature de M. Gabriel Tchango équivaudrait à une fronde et à une violation de ladite discipline.

Le défi des instances provinciales de cette formation sera alors de veiller au strict respect de cet état d’esprit. Au final, le PDG aura choisi le favori de ces candidats à la candidature pour la gestion de cette commune importante du pays.

Avec L’union