Le 30 avril dernier, la disparition de 353 conteneurs, sur un total de 392 placés sous main de justice, avec à l’intérieur du Kevazingo, une essence précieuse, a été constatée.
Cette affaire est d’une extrême gravité. Elle exige, en retour, la plus grande sévérité.
La présidence de la République a demandé aux institutions compétentes que la lumière, toute la lumière, soit faite à ce sujet. Elle souhaite que des peines exemplaires, une fois les responsables identifiés et confondus, soient prononcées.
Il ne doit y avoir ni faiblesse, ni impunité, ni passe-droit, quel que soit le rang des personnes concernées, des individus impliqués.
La justice, avec le temps qui la caractérise, doit faire son travail. Elle le fera en toute indépendance.
En parallèle, Son Excellence Monsieur le Président de la République prendra toutes les mesures qui s’imposent, sur le plan administratif comme politique. Si des responsables, quels qu’ils soient, où qu’ils soient, ont failli, ils seront durement sanctionnés.
Notre bras ne tremblera pas. La corruption n’a pas sa place au Gabon.