La nomination des membres du gouvernement le 13 janvier dernier dirigés par Julien Nkoghe Bekale interpelle dans sa composition par le caractère mixte de son équipage, mais aussi par l’intégration des éléments neufs. Occasion pour nous de dresser le portrait de celui qui, dorénavant aura la lourde charge de mener la diplomatie gabonaise à son firmament.
Dans le nouveau gouvernement Julien Nkoghe Bekale, le département des affaires étrangères enregistre une figure neuve à sa tête. Un choix sans doute mûri au regard du profil du nouveau promu dont la carrure semble épouser le challenge assigné. Regard sur le parcours de l’homme.
Natif d’Akieni, dans la province du Haut Ogooue, Abdu Razzaq Guy Kambogo poursuit ses études à Rabat au Maroc après l’obtention de son baccalauréat en science économiques et sociales. Quelques années plus tard, il en ressort nanti du diplôme des hautes études commerciales de Rabat. Poursuit sa course au mérite au Canada en 2001 et devient détenteur d’un Master 2 en management stratégique, option des PME.
Toujours en quête du savoir, la fonction publique où il occupe les fonctions de directeur d’appui institutionnel et développement des ressources humaines l’amènera, en 2012, à s’envoler pour la France et de décrocher le sésame du certificat de formation en management des administrations.
De nombreux parchemins meublent deja la carrière professionnelle de ce cadre de l’administration gabonaise qui deviendra, par la suite, directeur commercial et de la programmation du groupe TV SAT de 2001 à 2003 avant de s’accoutumer au ministère de l’économie de 2003 à 2007 en tant que chargé d’étude au cabinet du ministre.
Plus tard, il est rappelé, une seconde fois au ministère de la fonction publique au poste du directeur du programme d’appui institutionnel et développement des ressources humaines de 2007 à 2008 avant d’être fait directeur général du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) de 2008 à 2009.
En outre, il est à nouveau rappelé au ministère de la fonction publique en qualité de directeur du programme d’appui institutionnel et développement des ressources humaines ; fonction qu’il occupera 2009 à 2013 avant d’être enfin jeté dans le domaine diplomatique par sa nomination en 2013 comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, haut représentant du Gabon près le Royaume du Maroc pour 5 ans.
Fonction qui lui permettra de développer la fibre diplomatique avant sa nomination au département des affaires étrangères. le choix portée sur l’homme répond sans conteste à la grande ambition d’asseoir le rayonnement de la diplomatie gabonaise, mais surtout de lui insuffler une toute autre dimension.
