Un violent orage, accompagné d’une averse, s’est abattu le 28 octobre dernier dans le département du Ntem (Woleu-Ntem, nord du Gabon) et a fait d’importants dégâts dans certains villages du canton Ntem 1, Mveze et au-delà.
Ledit orage a emporté de nombreuses toitures, laissant ainsi les occupants de ces habitations à la belle étoile. En plus, ce vent violent a déraciné plusieurs arbres et arbustes sur son passage, sur l’axe Bitam-Meyo-Kyê, notamment à hauteur du village Nkolessong-Effacé, situé à 16 kilomètres environ du chef-lieu du département du Ntem.
C’est vers 13 heures que la colère du ciel s’est déclarée. Après ce mauvais temps, il était quasiment impossible pour les automobilistes de circuler sur ce tronçon routier très fréquenté. Plusieurs arbres tombés au travers de la voie avaient interdit la circulation des heures durant. Il a fallu l’intervention des villageois, des routiers et d’autres usagers aidés par un abatteur et sa tronçonneuse, pour se débarrasser de ces arbres encombrants et permis la reprise des activités sur cet important axe routier.
Il faut noter que cet élan de solidarité a porté ses fruits quelques minutes plus tard, prouvant qu’on n’a pas besoin, comme d’habitude, l’intervention des pouvoirs publics, pour l’intérêt de la communauté. De mémoire des Bitamois, il y a longtemps que le département du Ntem n’avait plus été victime d’une telle cal-mité naturelle.
Il y a eu plus de peur que de mal. Cet orage violent a certes causé des dégâts matériels mais, on n’a pas enregistré des pertes en vie humaine. Pour certains croyants locaux, « ce genre d’orage est souvent un mauvais présage annonciateur d’un décès, dans les jours à venir, d’un notable de Bitam ou d’un village du département du Ntem » a indiqué un habitant du district de Meyo-Kyé.
Par ailleurs, cet orage a remis au goût du jour le manque d’entretien de cet axe routier par les autorités compétentes. Selon certains ruraux, cette route reliant Bitam au Cameroun et à la Guinée-Equatoriale (Meyo-Kyê), n’a jamais bénéficié d’un ensoleillement depuis son bitumage il y a plus d’une vingtaine d’années.
Avec L’union