La sélection gabonaise qui séjourne depuis ce lundi 11 juillet à Kigali, est composée 18 fauves dont 16 combattants en kyorugi et 2 athlètes poomsae individuel inscrit en catégorie (-40ans) et (-50ans). Elle a pour objectif de ’’faire mieux qu’à l’édition de Dakar (3 médailles 1 en or et 2 en bronze)’’, a confié à Sport241 un membre fédéral.

Seulement la précarité qui s’est imposée lors de la préparation ne laisse pas présager cet objectif visé. Malgré la présence dans les rangs d’Anthony Obame ou d’Urgence Mouega Mouega. Cette tanière composée à 80% de novices se présente avec beaucoup d’inconvénients. La première étant que la plupart de ces fauves n’ont jamais utilisé le plastron électronique que la fédération ne possède encore à ce jour.

En plus des règles d’arbitrages qui ont changé et se verront appliquées au Kigali Arena. C’est donc probablement vers un autre échec programmé (à côté de celle du handball actuellement en CAN au Caire) que les poulains du sélectionneur Stéphane Moundounga Kombila vont être assignés.

Cet échec sera de la responsabilité de la tutelle qui ne permet pas ou mieux ne facilite pas les compétitions domestiques. Nous avons gardons bon espoir que nos vaillants ambassadeurs à l’image d’Amar Cissé Moussa, récent vainqueur à Yaoundé, feront fi de ces lacunes.

Et que face aux nations ténors telles que l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Lybie, le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Niger, les Panthères du Gabon feront une fois de plus honneur en décrochant quelques précieuses médailles sur les 16 mis en jeu.