Crise au CNOG : Cresant Pambo face à une possible destitution lors d’une assemblée générale décisive


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Le Comité national olympique gabonais (CNOG) est au cœur d’une crise institutionnelle majeure, avec la convocation d’une assemblée générale extraordinaire prévue le 15 février 2025. Cette réunion, initiée par 15 des 16 fédérations sportives affiliées, pourrait sceller le sort du président Cresant Pambo, dont la gouvernance est vivement contestée.

La demande officielle de cette assemblée a été déposée le 21 janvier 2025 par une écrasante majorité des fédérations sportives membres du mouvement olympique national. Les signataires de cette requête invoquent l’article 18.3 des statuts du CNOG pour justifier leur démarche et dénoncent une gestion jugée inadaptée, susceptible de nuire aux valeurs fondamentales de l’olympisme : respect, excellence et amitié.

La réunion, qui se tiendra au siège du CNOG à 10 heures, a pour objectif de débattre de la crise interne. Cependant, elle pourrait rapidement évoluer en une session visant à remettre en question la légitimité de Cresant Pambo à la tête de l’organisation. Les tensions accumulées semblent refléter une perte de confiance quasi unanime des fédérations envers leur président.

Pour Cresant Pambo, le défi est immense. Ignorer cet appel collectif pourrait aggraver les divisions internes et fragiliser encore davantage sa position. En revanche, accepter de se plier à cette assemblée expose son mandat à un risque réel de destitution.

L’issue de cette assemblée extraordinaire sera déterminante, non seulement pour l’avenir du CNOG, mais aussi pour celui de son président. Ce moment critique pourrait redéfinir les dynamiques de gouvernance au sein du sport gabonais et marquer un tournant dans l’histoire de l’institution.