Notre rédaction a rencontré le candidat à sa propre succession de l’élection de la Fédération gabonaise de judo (Fegajudo) du 1er octobre prochain. Wilfried Nguema a bien voulu répondre aux questions de la rédaction d’Info241. Pour lui, « On doit tous se mettre autour d’une table pour décider de ce que va devenir notre discipline ».
Dans cet exercice, nous donnerons la parole aux deux protagonistes engagés à cette course, à travers cinq questions identiques. Wilfried Nguema, président fédéral sortant, nous édifie sur ses ambitions, son programme 2022 et un aperçu de son bilan.
Sport241 : Bonjour président. Même si vous n’êtes plus à présenter en qualité de président sortant, qui est Wilfried Nguema ?
Wilfried Nguema : Je suis Albert Léon Wilfried Nguema, né le 8 avril 1971 à Libreville, je suis médecin ostéopathe de formation depuis 1999. Sur le plan sportif, je suis le président en exercice de la fédération gabonaise de judo, détenteur du 2ᵉ DAN en judo et depuis 2018, je suis le président du Judo Club Kodokan. Dans un autre registre, je suis également professeur de fitness haut niveau après l’obtention d’un diplôme en France mais aussi préparateur physique. Une de mes cordes acquises en 1999.
Je pratique d’autres disciplines et sports extrêmes tels que le fitness de haut niveau, la course à pied, le full contact, la boxe thaïlandaise, le ju-jitsu brésilien et les Art martiaux mixtes (AMM).
Qu’est-ce qui motive ce second mandat ?
Wilfried Nguema : Le fait de ne pas avoir achevé ce que j’ai commencé. À bien y regarder, je n’ai eu que deux années effectives d’activités. Des projets porteurs pour cette discipline restent encore à être engagés.
Quels sont les axes de votre programme 2022-2026 ?
Wilfried Nguema : La formation soutenue des encadreurs, athlètes, arbitres et, etc. Dans les domaines qui nous sont propres et dans d’autres qui emmèneraient une certaine plus-value au judo. La réorganisation, la multiplication, une meilleure structuration et le développement des événements à caractère national. Si l’on doit encore mieux s’exprimer à l’extérieur, il nous faudra un socle (une base) plus solide, plus construite et mieux préparé. L’acquisition effective d’un véritable « dojo national » (le local dans lequel était le précédent ayant été réquisitionné). Et plus d’athlètes qualifiés pour les JO de 2024.
Quelle sera votre grande première action, si vous êtes réélu ?
Wilfried Nguema : Convoquer « les états généraux du judo ». On doit tous se mettre autour d’une table pour décider de ce que va devenir notre discipline dans les années à venir et, comment on devrait on s’entendre pour la diriger (tous ensemble).
On ne constate que des propos haineux autour de cette élection, qu’en pensez-vous ?
Wilfried Nguema : La haine ne devrait pas s’immiscer dans cet événement. Notre Code parle d’amitié, de respect et d’honneur. Faisons-nous encore du judo si ces préceptes sont absents de nos actes et de nos paroles ?
Que doit-on faire pour apaiser les passions et avoir une élection paisible ?
Wilfried Nguema : Se retrouver sur un tatami, pratiquer et lire notre « Code Moral » à l’unisson (du petit judoka au plus grand). Pour se rappeler qu’on est judoka avant toute autre chose.
Votre mot de la fin
Wilfried Nguema : Dans le fair-play, l’amitié et le respect, que le meilleur gagne !
Wilfried Nguema la rédaction de Sport241 vous remercie et vous souhaite bon courage pour la suite.