Julien Nkoghe Bekale boude les conclusions de la Task-force sur la santé


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Débutés mardi dernier, les travaux de la Task-force relative à l’amélioration des performances et de la gouvernance de notre système de santé et de protection sociale ont pris fin lundi soir.

Initiée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, la rencontre visait plusieurs objectifs, à savoir la gouvernance des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), l’accès et l’offre de soins de qualité, le financement des CHU et le renforcement du dispositif de protection sociale.

Durant les travaux, les spécialistes de la santé ont discuté des mécanismes pouvant permettre d’aboutir à une offre améliorée du système de santé au Gabon.

Le Premier Ministre, Julien Nkoghe Bekale, était accompagné des Ministres de la Santé, Max Limoukou, du Ministre de l’Économie, des Finances et des Solidarités Nationales, Roger Owono Mba et du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie en charge du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye.

Lors de la cérémonie de clôture, le Chef du Gouvernement a souligné l’importance d’une telle rencontre, car elle a l’avantage de prendre des initiatives fortes en faveur d’un secteur aussi sensible que la santé. Toutefois, a-t-il poursuivi, la problématique du secteur santé n’a pas été correctement traitée : « Le Président de la République veut de bonnes solutions, mais vous ne voulez pas crever l’abcès », a-t-il lâché.

Tout comme, il a fustigé l’incohérence qui existe entre les sommes allouées à la santé et les résultats attendus. Pour lui, il y’a une incompatibilité flagrante. Avant de faire son constat : « aucune solution n’est proposée. Il s’agit des choses de notre pays. Le Chef de l’Etat vous demande de réfléchir, il faut le faire sérieusement », a lancé le Premier Ministre visiblement insatisfait du rendu de cette rencontre : « la récréation doit être terminée dans le secteur santé », a-t-il déclaré comme un rappel à l’ordre.

Enfin, il n’a pas manqué de faire savoir que des mesures fortes devront désormais être prises à l’encontre des agents fonctionnaires de ce secteur qui officient dans des officines privées.