Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 février, une équipe aux missions de contrôle et de vérification conduite nuitamment par le procureur de la République qu’accompagnaient quelques agents de la Direction Générale des Impôts (DGI) et une poignée d’éléments des Forces de Police Nationale effectuaient une visite inopinée dans les bars, les discothèques et autres lieux de festivités nocturne de Libreville vers 2 heures du matin.
Une procédure judiciaire banale à laquelle n’avait pas daigné se soumettre l’artiste musicienne Shan’l présente dans une structure de la place au moment de l’opération. Elle a été libéré ce lundi soir.
L’on devine sans doute les tracasseries qu’éprouve tout citoyen lambda qui fait l’objet d’une interpellation policière, pire encore lorsqu’on jouit d’une réputation de star de la chanson gabonaise. Shan’l l’aurait expérimenté à ses dépens au cours d’une action menée par le parquet de Libreville conjointement avec agents de force de l’ordre à l’assaut de nos lieux de divertissement nocturne.
Cette descente à l’improviste a permis, à travers des opérations de routine légales de confronter certains établissements de loisir au cadre réglementaire de l’activité exercée. Mais aussi avait permis de s’en quérir de l’identité réelle des clients afin de déterminer la catégorie des consommateurs qui les fréquentent en temps de nuit. Tout ceci entrant, il faut le dire dans le cadre légal de la procédure.
C’est ainsi que certaines structures dédiées à la détente nocturnes telles que le manoir et le no stress se verront fermer sans grand heurt du fait de leur irrégularité vis-à-vis de l’activité commerciale exercée. Les clients quant à eux se montraient rarement coopératifs aux agents, mais sans grand anicroche dans l’ensemble. Jusqu’au moment où l’incident le moins attendu, du moins de la part d’une star de la chanson gabonaise surviendra.
En effet, au night-bar le murmure, une altercation aura éclaté entre les enquêteurs et l’artiste musicienne en vogue Shan’l, manifestement réfractaire à l’opération de contrôle diligentée ; arguant plutôt sa notoriété comme une preuve d’identité formelle. Non coopérative, l’artiste se montrera particulièrement véhémente et irrespectueuse envers les enquêteurs à qui elle proférera des menaces en promettant des misères car ayant des accointances en haut lieu !
une scène spectaculaire qu’attestent les images prises par les soins des enquêteurs qu’accompagnaient certains médias associés à cette opération. Des images sans équivoques qui nous témoignent une Shan’l relâchée, hautaine, voire sous l’emprise des drogues et autres alcools. Ce qui motivera d’ailleurs son arrestation avant de recouvrer la liberté hier après avoir été présenté au parquet.
Loin des reproches qui s’élèvent ça et là de la part des tenanciers de ces structures, rejoints par les adeptes de ces milieux, notamment sur le caractère impromptu d’une telle opération, des initiatives pareilles devraient se pérenniser à l’avenir afin de débarrasser, un temps soit peu, nos rues de sa pègre caractérielle, et ces substances illicites qui s’y développent et dont les transactions les plus claires se font en partie dans ces établissements de distraction nocturne. Une initiative noble qui vient par là se soumettre à l’épreuve du temps. Seul l’avenir nous le dira !