L’entrée en vigueur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine favorisera sérieusement l’intégration dans les différentes sous-régions du continent, y compris la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a estimé lundi à Cotonou Dr Dimitri Sanga, directeur du bureau pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
« La mise en oeuvre de la ZLEC permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le niveau de commerce intra-africain », a-t-il affirmé. S’exprimant à l’ouverture de la réunion ad hoc du groupe d’experts axée sur le thème « Les implications du potentiel élargissement de la CEDEAO et la Zone de libre-échange continentale africaine », M. Sanga, a rappelé qu’en mars 2018, 44 Etats africains ont paraphé à Kigali l’accord créant la ZLEC.
Selon lui, la ZLEC doit permettre l’élimination progressive des droits de douane entre pays membres, favorisant ainsi le commerce au sein du continent et permettant aux pays africains de s’émanciper d’un système économique trop centré sur l’exploitation des matières premières.
Si les 55 pays membres de l’Union Africaine (UA) signent le document, la ZLEC ouvrira l’accès à un marché de 1,2 milliard de personnes, pour un PIB cumulé de plus de 2 500 milliards de dollars américains, a indiqué le directeur du bureau sous-régional de la CEA.
La ZLEC est un projet de zone de libre-échange en cours de création qui couvrirait la grande partie de l’Afrique.