Le Gabon à la 11ème édition du Dialogue de Petersberg sur le climat


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Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, des Objectifs de développement durable et du Plan d’affectation des terres, Lee White, a représenté le Gabon, ce mardi 28 avril, à la 11ème édition du Dialogue de Petersberg sur le climat. Il s’agit de la première réunion internationale du genre depuis le début de la pandémie du Covid-19.

Co-présidés par le ministre fédéral allemand de l’Environnement, Svenja Schulze, et le secrétaire d’État du Royaume-Uni, président de la COP 26, Alok Sharma, cet événement de haut niveau a rassemblé des ministres d’environs 30 Etats représentant les divers groupes de négociation de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) autour de la chancelière allemande, Angela Merkel, du Premier ministre britannique, Boris Johnson, et du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

La réunion du dialogue sur le climat de Petersberg fut l’occasion pour les gouvernements d’échanger, de manière collective, sur la nécessité de placer le climat au cœur des plans de relance de l’économie mondiale pour faire face à la pandémie de Covid-19, et ainsi œuvrer pour une transition écologique plus juste, plus verte, et tournée vers les populations les plus vulnérables.

Tout en rappelant l’importance des forêts tropicales humides connues comme des sources de carbone importantes, durement impactées par la sécheresse et le stress thermique, le ministre Lee White a appelé à faire de la protection de la nature le socle des plans de relance pour lutter contre les pandémies et les changements climatiques.

« D’ici 2030, l’Amazonie deviendra un émetteur net de carbone, et bien que les forêts du bassin du Congo soient plus résistantes, elles sont également en déclin. Nous devons tirer les leçons que la crise du Covid-19 nous enseigne. Le message est clair : détruisez la nature et nous risquons de ressentir sa colère. La protection de la nature doit être au cœur des choix que les gouvernements font aujourd’hui pour une nature saine, une planète saine, et des personnes saines », a-t-il déclaré.