Le Gabon renégocie ses accords avec le groupe français Eramet


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Le ministre des Mines, Christian Magnagna, a présidé le 6 décembre, à Libreville, les travaux de la commission ad-hoc État gabonais-Eramet. En présence de trois responsables de cette société dont le représentant général au Gabon, Bruno Faour, et des secrétaires généraux des ministères des Mines, des Transports, de l’Economie, de l’Industrie, de l’Environnement et de l’Énergie.

Le but de cette rencontre est de réévaluer les accords de partenariat unissant les deux parties. Cette séance de travail intervient, comme l’a fait savoir le ministre des Mines, à la suite du souhait du président de la République, en mai dernier, de mettre en place un cadre de travail destiné à examiner toutes les questions de partenariat entre l’Etat gabonais et le Groupe Eramet.

« L’objectif est de rechercher, à travers cette démarche, la consolidation du partenariat stratégique entre notre pays et le Groupe Eramet, d’une part, et d’adapter les dispositions des accords nous liant aux évolutions de la législation gabonaise, d’autre part, notamment en matière d’investissement dans les secteurs miniers et ferroviaires, en vue d’accroître les retombées économiques et sociales desdits investissements au profit de nos populations gabonaises  », a indiqué le ministre Magnagna.

La commission dispose donc de trois mois pour rendre les conclusions des travaux dont l’essentiel porte « sur les concessions, les licences et les autorisations d’exercer, ainsi que sur les avantages fiscaux et douaniers concédés aux différentes filiales d’Eramet ministre », a fait savoir le ministre des Mines.

Pour le gouvernement, la réévaluation de ce partenariat est d’accorder une place importante au secteur minier dans le développement du Gabon, avec une forte contribution au Produit intérieur brut (PIB), tout en agissant sur les performances économiques nationales.