Les mesures d’austérité prises par le gouvernement gabonais continuent de ne pas rencontrer l’adhésion des agents publics. Après le non catégorique de Dynamique unitaire la semaine dernière, le tour est revenu à l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (USAP) de se prononcer sur la question. Cette confédération syndicale s’est exprimée ce mardi 17 juillet 2018 au cours d’un point de presse à son siège de Libreville. Le verdict ne s’est pas fait attendre : niet !
Les récentes décisions gouvernementales prises en vue de maîtriser la dépense publique et relancer l’investissement continuent d’alimenter la polémique au Gabon. L’USAP par la voie de son président, Fridolin Mve Messa, a condamné vivement ces mesures d’austérité. Pour lui, ces décisions prises de manière unilatérale par le gouvernement auront pour conséquence la précarisation de l’agent public mieux, elles peuvent plomber l’économie car la diminution des salaires peut entraîner une baisse consommation dévastatrice pour la croissance économique.
Une autre vue de la conférence de presse
L’USAP a jugé le gouvernement gabonais totalement responsable de la crise qui frappe actuellement le pays. Avant d’inviter celui-ci à jouer sur d’autres leviers importants pour réduire le train de vie de l’Etat tels que la suppression des agences, le regroupement de certains ministères et entités administratives etc.
La centrale syndicale a invité l’ensemble des travailleurs à s’unir afin de contraindre le gouvernement à surseoir ces mesures. D’ores et déjà, elle a lancé un appelle à un grand rassemblement devant le siège de la Primature le 27 juillet 2018. Voici qui augure un climat social tendu pour les prochaines semaines.
Avec Info241