Tropicale Amissa Bongo 2023 : Ce qu’il faut retenir de cette 16ᵉ édition


Crédit photo : © 2023 D.R.

L’ultime étape de la course de ce dimanche a enregistré la victoire d’Alexander Salby qui permet à Geoffrey Soupe de conserver son maillot jaune synonyme de vainqueur de la course pour cette édition 2023.

Les lampions se sont éteints pour la 16ᵉ édition de la Tropicale Amissa Bongo. Pour la 7ème et dernière étape, le coup d’envoi a été donné par Ali Bongo au Cap Esterias dans la commune d’Akanda.

Après avoir fait un tour dans la commune économique d’Owendo, les cyclistes devraient boucler 10 tours dans le circuit final pour fermer les 930 kilomètres de la course de cette année. Et à cet exercice, c’est Geoffrey Soupe, vainqueur de la première étape qui conserve son maillot jaune décrochant ainsi la 16ème édition en raflant 3 des 7 distinctions possibles : maillot rose et maillot bleu à pois blancs.
Il boucle la course avec un chrono de 20 heures 18 minutes et 16 secondes devant l’Algérien Hamza Amari (meilleur jeune/meilleur africain) et Christopher Rougier-Lagane de l’ile Maurice.

Sur l’étape de dimanche 29 janvier 2023, la dernière longue de 133 kilomètres, c’est le danois Alexander Salby de l’équipe Bingoal-WB qui l’a remporté devant l’Érythréen Henok sur le boulevard Triomphal Omar Bongo de Libreville.

Une édition tout à fait particulière avec des plusieurs faits historiques. Tout d’abord cette édition 2023 a été la plus rapide avec une moyenne de 44,471 km/h. Elle a enregistré deux coureurs africains sur le podium du classement final. Mais aussi donner de « l’espoir » au « pays organisateur » avec le classement du jeune Glenn Moulengui décrochant par la même occasion un maillot distinctif lors de l’étape Port-Gentillaise. Un effort jamais enregistré par les Panthères du Gabon depuis la création de cette course internationale. Il finit tout de même 2ᵉ dans le classement définitif de combativité.

Enfin, TotalEnergies reste leader du classement d’équipe devant Bingoal-WB et l’Erythrée tandis que les Panthères du Gabon et les écureuils du Benin ferment le classement respectivement à la 14ème et 15ème place. Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres aventures à travers la foret équatoriale gabonaise.