Vincent Essone Mengue appelle les Gabonais à défendre leur souveraineté


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Le maire sortant de la commune d’Oyem, par ailleurs membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Vincent Essone Mengue, a animé, le lundi 26 novembre, une causerie politique, à son domicile, sis au quartier Methui, dans le premier arrondissement de la commune d’Oyem.

Au cours de cette rencontre, l’édile d’Oyem a fustigé, vertement, ce qu’il a qualifié de « violation flagrante » par la Cour constitutionnelle, des articles 13 et 16 de la Constitution en accordant une dérogation au vice-président de la Ré-publique, Pierre-Claver Maganga Moussavou, de diriger un Conseil des ministres, en l’absence du chef de l’Etat, hospitalisé à Ryad (Arabie Saoudite) depuis un mois.

Toute chose qui a poussé le membre de la CNR à exhorter les populations, qui ont répondu massivement à son appel, à « prendre, a-t-il, toutes les dispositions possibles, pour défendre leur souveraineté face à cet énième coup d’Etat constitutionnel, perpétré par Marie-Madeleine Mborantsouo et ses complices juges constitutionnels ».

Une vue de l’assistance présente

Selon lui, aucune disposition légale ne confère à la présidente de la Cour constitutionnelle de « triturer et modifier à sa guise, la mère des lois, mais plutôt de l’interpréter en cas de besoin ». Pour ce cas d’espèce, le maire d’Oyem voit comme « une complicité de la Cour constitutionnelle, du gouvernement et des proches M. Bongo, face à l’absence prolongée de ce dernier hors du pays pour cas de maladie ».

Ce soutien de Jean Ping, s’est dit étonné du mutisme entretenu par le gouvernement et de la famille du chef de l’Etat, face à son état de santé qui, du
reste, devrait nécessiter, a-t-il dit, « une communication de tous les instants, pour rassurer le peuple qui l’a élu en 2016. Et cela se passe ainsi sous d’autres cieux ».

Et Vincent Essono Mengue d’ajouter « Les Gabonais ont le droit de connaître l’évolution de l’état de santé de leur chef. Si son empêchement à diriger le pays est temporaire ou définitif il revient au peuple d’en décider, et non à la Cour constitutionnelle ». Non sans inviter les siens à « la mobilisation pour attendre les mots d’ordre qui seront donnés depuis Libreville par le directoire de la Coalition pour la nouvelle République ».