Notre rédaction a rencontré le candidat dit de « la relance » à l’élection de la Fédération gabonaise de judo (Fegajudo) du 1er octobre prochain. Hugues Boguikouma a bien voulu répondre aux questions de la rédaction de Sport241. Pour lui, « le toilettage des textes est primordial pour relancer le judo ».
Sport241 : Bonjour M. le président. Qui est maitre Boguikouma ?
Hugues Désiré Boguikouma : Je suis Hugues Désiré Boguikouma, avocat de profession, inscrit au barreau du Gabon. Sur le plan sportif, je suis le président du Master club LPIG de Libreville, détenteur du 3ème dan en judo.
Qu’est-ce qui motive votre candidature ?
Hugues Désiré Boguikouma : Fort de plusieurs observations sur la mauvaise gestion du bureau sortant et de la situation obscure qui plane dans la discipline. Nous nous sommes vus contraints de nous asseoir, moi, mes colistiers et quelques judokas pour faire une analyse froide du judo, vu la léthargie dans laquelle se trouve le judo gabonais. Nous avons décidé d’un commun accord que je porte le flambeau donc que je sois le candidat.
Toutefois, je me permets de vous présenter l’équipe qui m’accompagne à la conquête de la fédération. A mes cotés maitre Serge Christian Ouvelou 3ème dan et ancien candidat en 2018, Eric Raynard 2ème dan, un autre ancien candidat, Georges Eric Nkoma 4ème dan, arbitre mondial et Gustave Tsianga, ancien président du Judo club Manga de Moanda.
Voici cher journaliste, les raisons de notre candidature pour relever le judo et le groupe qui porte le projet alléchant dont je suis la tête de liste.
Quels sont les axes de votre programme 2022-2026 ?
Hugues Désiré Boguikouma : Notre plan d’action s’articulera autour de 3 axes principaux :
l’amélioration de la gestion administrative et juridique ;
le renforcement des capacités (humaines, techniques et en infrastructures…) ;
la relance du développement et de la promotion du judo, par le resserrement des liens entre pratiquants et la promotion des valeurs propre au code moral du judo.
Voici en quelques mots l’économie de notre projet de mandature.
Quelle sera votre première action si vous êtes élu ?
Hugues Désiré Boguikouma : En 2018, lors de la dernière élection fédérale, la tutelle nous avait déjà rappelé le caractère « obsolète » de nos textes. Et à ce jour, nous sommes surpris que rien n’ait été fait par le bureau sortant. Donc, la révision des textes règlementaires et statutaires sera notre premier chantier. Celle-ci entrainera « la relance effective du judo » tant sur le plan national qu’international.
On constate que des propos haineux autour de cette élection, qu’en pensez-vous ?
Hugues Désiré Boguikouma : On ne peut pas retenir les hommes lorsqu’ils ont envie de s’exprimer. Nous sommes dans un pays où la liberté d’expression est en vigueur. Mais toujours est-il que nous ne manquons de rappeler à l’ordre lorsqu’il nous ait emmené de constater quelques égarements.
Que doit-on faire pour apaiser les passions et avoir une élection paisible ?
Hugues Désiré Boguikouma : Nous ne pouvons empêcher quiconque de s’exprimer, mais le respect du code moral du judo doit toujours prévaloir.
Votre mot de la fin...
Hugues Désiré Boguikouma : Nous devons préserver l’intérêt supérieur du judo en respectant, d’une part les décisions de l’assemblée générale qui est souveraine et d’autre part le consensus signé par les deux protagonistes. Enfin, que l’élection se passe sereinement et que le judo l’emporte.