Élue députée dans le 2e arrondissement d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu Ntem au sortir de la toute dernière élection législative couplée aux locales, Estelle Ondo a confié à nos confrères de l’Union ses impressions sur le déroulement de ces joutes électorales.
Lors d’une interview, Estelle Ondo, la désormais députée au 2e arrondissement de la commune d’Oyem, a révélé qu’il ne serait pas juste d’attribuer sa victoire à l’UN (Union Nationale), un parti politique de l’opposition dite radicale dont elle était membre et qui l’avait évincé dès son entrée au gouvernement. De plus, argue-t-elle, la direction de l’UN avait annoncé, à travers un communiqué officiel, que le parti n’accorderait pas son soutien à un quelconque candidat qui postulerait en indépendant.
Pour l’actuel ministre de la Décennie de la femme, elle se considère au centre c’est-à-dire loin des principaux blocs que composent notre paysage politique national. Plus curieux, elle dit avoir fait campagne pour ces législative au centre, ce qui lui confère une position de neutralité assez nette.
Rappelons que dans un environnement politique standard, où les opinions politiques tiennent de l’ordre soit de la majorité, soit de l’opposition, Estelle Ondo se réclame centriste, une doctrine politique méconnue du paysage politique gabonais et qui fait dire à plus d’un qu’elle obéirait à des plans tordus d’opposante masquée.
Une posture plutôt imprécise érigée en force de proposition au prétexte dupe qu’on a des choses à faire valoir au-delà de la conception manichéenne et dualiste Majorité-Opposition.