Le général reconverti en politique, actuel co-gestionnaire sortant de la mairie de Libreville embraie à l’initiative lancée par le directoire du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir depuis 1968), suite à la désignation de potentiels candidats devant briguer les conseils municipaux et départementaux.
La pomme de discorde incontournable, du point de vue du fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité) : le critère d’allégeance et d’adhésion à la vision politique du chef de l’Etat.
Selon l’oncle et chef de la famille Bongo, leader politique aux abois, le choix du PDG d’investir des candidats profanes, certes victorieux aux dernières locales mais tout de même pas partie prenante à la charte de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence ne se justifie pas.
Tels sont les cas des désignations apparemment logiques et cohérentes au poste de 4eme adjoint au maire de Libreville en la personne du « charlatan national » Edouard Nziengui Nziengui et Igor Landry Mendome Mbira, tous deux néophytes d’un même parti politique inconnu.
Une réaction pathétique digne des scènes de théâtre d’un fondateur de parti politique qui décélère au regard lucide des résultats peu élogieux enregistrés aux dernières locales et dont le seul fait digne de souvenance aujourd’hui se résume à la confrontation au second tour du candidat du CLR à celui du RHM durant les élections couplées du 6 octobre dernier. Il serait peut être temps pour l’oncle d’Ali Bongo de lâcher la bride !
