L’USTM menacée de paralysie par un mouvement de grève illimitée lancé du SNEC


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Le 1er février dernier, s’est tenue une Assemblée Générale au sein de l’Université des sciences et des techniques de Masuku (USTM), sise à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué. Celle-ci, tenue par le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC) de ladite institution a décidé de la poursuite du mouvement de grève interrompu plus tôt alors que l’administration pédagogique s’emploie à lancer l’année académique à venir.

La prochaine année académique aura-t-elle lieu au sein de l’USTM ? La question taraude les esprits face à ce qui s’annonce comme un bras de fer entre les syndicalistes et la hiérarchie de tutelle. Les tenants de la grève envisagent de ne pas entamer d’année académique, en tout cas, pas avant satisfaction totale de leur revendications. C’est ce qui a été décidé au sorti de la dernière assemblée générale tenue le 4 février dernier.

Les revendications, précise Nicaise Manfoumbi, président dudit syndicat, tiennent entre autres à plusieurs points non évacués de leur cahier de charge. A savoir : la non-régularisation de la situation administrative des enseignants nouvellement entrés en fonction, toujours en attente de leurs salaires ; le manque de budget qui sèvre déjà les départements depuis trois trois ans ; les arriérés d’indemnités d’heures supplémentaires des années 2016 à 2018 ; en plus des problèmes d’infrastructures qui se posent déjà avec beaucoup acuité.

La hiérarchie de son côté, qui semble faire dans la cacophonie, le déni de réalité est sourde aux multiples écueils qui se dressent face à elle laissant planer ainsi le mystère quant à la tenue ou pas de la rentrée prochaine.