Emmenée par Jacques Obame Essono, vice-président de la Fédération gabonaise d’athlétisme, la délégation gabonaise prend part ce samedi 31 mai au Grand Prix international de Douala. Entre espoirs de médailles et premières internationales, les athlètes gabonais comptent bien faire parler d’eux sur le nouveau tartan bleu du stade de la Réunification.
La route de Douala s’est ouverte, et avec elle les rêves de gloire de l’athlétisme gabonais. En cette veille de Grand Prix international, c’est un vent d’optimisme qui souffle sur la délégation gabonaise, récemment envolée de Libreville pour rejoindre les expatriés déjà en territoire camerounais.
Dans les starting-blocks, six athlètes, dont deux venus du pays, vont défendre les couleurs nationales dans une compétition classée CT Silver par la Confédération africaine d’athlétisme. Parmi eux, la désormais expérimentée Chancia Jordash Mimbale Bibang, engagée sur 800 m, entend bien améliorer sa performance de l’an dernier où elle s’était parée de bronze. « Je ne vais pas à Douala pour me balader. Je vise plus haut », affirme-t-elle avec détermination.
À ses côtés, le jeune Rémi Ngavounga, pur produit local, va vivre son baptême du feu sur la scène internationale. Loin d’être impressionné, il vise déjà le chrono et peut-être, avec un peu d’audace, le podium.
Sur place, ils retrouvent des figures bien connues : Guy Maganga Gorra, de retour après suspension, prêt à sprinter sur 100 et 200 m, Franck Wissy Hoye Yenda et David Nguéma Allogho, tous deux spécialistes du sprint, sans oublier Josée Juanelle Amoussou sur 400 m haies.
Ils seront 18 pays sur la ligne de départ, venus d’Afrique, d’Europe, et même d’Amérique. Mais dans la tête des Gabonais, une seule idée : marquer leur passage avec panache.