Le Morena condamne à son tour la modification constitutionnelle de Mborantsuo


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Le Mouvement du redressement national (Morena), le plus vieux parti politique de l’opposition - il a été créé le 23 novembre 1981 -, a fêté son 37e anniversaire, le 22 novembre dernier, à son siège national sis au quartier Beau-Séjour dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville.

Occasion pour son président, Luc Bengone Nsi, de rappeler à l’assistance les raisons l’ayant conduit, lui et ses compagnons, à mettre sur pied cette formation politique : « Défier la citadelle du parti unique, en exigeant le retour au multipartisme à travers l’instauration d’une démocratie véritable en vue d’une alternance pacifique au pouvoir ».

Ce qui, a-t-il poursuivi, avait entraîné une réaction violente du pouvoir de l’époque à travers l’arrestation, puis la condamnation des membres fondateurs à des peines d’emprisonnement allant de dix à vingt ans de travaux forcés.

Abordant la situation liée à l’état de santé du président de la République, il a indiqué que ce dernier n’est plus réapparu en public depuis un mois. Vu qu’il est hospitalisé à Riyad, en Arabie Saoudite, depuis le 24 octobre dernier. D’où, a-t-il clamé, «  l’heure de la vigilance et du courage a sonné, le Gabon est en crise ».

D’autant que, a-t-il laissé entendre, « des scénarios sont échafaudés pour imposer aux Gabonais un régime, au mépris des dispositions de la Loi fondamentale ».

Avec L’union