Législatives 2018 : le RPG dans la course aux députés !


La passation de charges entre l’ancien secrétaire exécutif et le nouveau, jeudi Crédit photo : © 2018 D.R.

Après la débâcle de son ancien président Paul Mba Abessolo à la présidentielle d’août 2016, le Rassemblement pour le Gabon (RPG) affûte ses armes pour les prochaines échéances électorales. C’est donc sans surprise que Raphaël Edzang, le nouveau secrétaire exécutif de ce parti politique désormais dans l’opposition, a annoncé la participation des siens aux futures législatives.

Alors que plusieurs partis de l’opposition sont appelés à se prononcer sur leur participation ou non aux futures législatives gabonaises, le RPG a choisi d’y participer. L’heureuse annonce a été faite jeudi 12 juillet, au cours d’une cérémonie de passation de charge au siège du RPG sis à Petit Paris, dans le 3e arrondissement de Libreville, par le nouveau secrétaire exécutif de ce parti, Raphaël Edzang.

Raphaël Edzang après son intronisation

« Le Rassemblement pour le Gabon prendra part aux élections législatives, parce que nous n’avons jamais boycotté des élections », a déclaré le secrétaire exécutif entrant du RPG qui a remplacé à ce poste le sortant Robert Endamane.

Selon Raphaël Edzang, « tous les états majors des partis politiques sont en phase de préparation. Nous également au RPG, nous nous préparons comme tout parti politique qui veut accéder au pouvoir », a-t-il ajouté. Un pouvoir que son président-fondateur, Paul Mba Abessolo, a toujours convoité sans jamais l’obtenir malgré s’être plusieurs fois rallié au parti au pouvoir avant de quitter la politique à l’issue d’un énième échec à la présidentielle d’août dernier.

Ses héritiers entendent eux désormais poursuivre ce combat pour le pouvoir dans un parti qui n’est plus que l’ombre de lui-même. La chasse aux députés est donc ouverte, encore faut-il obtenir les suffrages des populations. Seule l’avenir nous dira si ce parti qui a quelque peu perdu son âme du fait de ses nombreux allers-venus entre opposition et majorité faux encore quelque chose sur le terrain électorale. Affaire à suivre.