C’est par la remise des diplômes aux disciples du centre Shotokan-Budo, de l’Association sportive et culturelle de Total Énergies Gabon (ASSCTEG), que l’année sportive 2022-2023 a pris fin le vendredi 9 juin dernier à Port-Gentil. Des récompenses ponctuées par une séance de renforcement de connaissances en katas.
Afin de boucler la saison 2022-2023 en beauté, le Shotokan-Budo, club de karaté de la capitale économique basé au complexe sportif de l’ASSCTEG, a organisé le vendredi 9 juin, une formation de renforcement des capacités en plus des stages pour les athlètes. C’est parce que le kata est un enchainement de techniques réalisées dans le vide simulant un combat réel, que les athlètes de ce club se sont exprimés sur les techniques corporelles telles que Heïan shodan (Paix et tranquillité) qui est le premier kata que chaque karateka apprend.
Celui-ci reprend des mouvements de base tels que Gedan-barai, Oi-zuki, Age-uke en position Zenkutsu-dashi et Shuto-uke en Kokutsu-dashi. Le Heïan Sandan (Paix et tranquillité) n’était pas en reste. Un kata qui est le troisième abordant la position Kiba-dashi, les blocages Ushi-uke, Morote-uke, Empi-Uké, les attaques Uraken, Fumikomi, Ushiro-Empi etc. Le Tekki shodan (Cavalier de fer) qui s’effectue entièrement en Kiba-dachi, une autre de ses particularité est qu’il s’effectue sur un seul axe ainsi que le Heïan nidan (Paix et tranquillité) qui est le deuxième kata Heian, reprenant des mouvements tel sque Yoko Geri, Mae Geri, Nukite.
Kokutsu-dashi est une des positions principales de ce kata ont été exécutés avec maestria par les disciples malgré quelques difficultés enregistrées. « C’étaient des katas de base lais, la prestation était moins. Le karaté c’est toute une vie. C’est à la manière de s’entraîner qu’on devient un bon karatéka. Ils vont évoluer au fil du temps, c’est le souhait des encadreurs. Y a encore du travail à faire. Tout ce monde c’est la relève, sauf s’ils lâchent », explique l’encadreur technique du centre Shotokan-Budo par ailleurs ceinture noire 3e Dan, José Malekou.
Étant dans la deuxième base du karaté, ce centre de formation s’est exercé longuement sur d’autres katas en karaté comme la self défense, des jion et le bassaï daï et bien d’autres. Les mouvements exécutés dans les katas seuls peuvent ensuite être mis en application avec un partenaire. Ces exercices sont appelés bunkaï.
Le but du kata est d’une part de faire travailler des gestes, postures dans des situations données afin d’avoir un apprentissage et un calme plus appliqué que lors d’un combat. D’autre part, de faire découvrir des principes fondamentaux des arts martiaux, comme la gestion des distances, l’attitude et la gestion de l’équilibre ainsi que la coordination des mouvements.
« Le 3/4 c’est des étudiants. On ne peut pas les saisir pour arrêter leurs cours à cause du sport. C’est pas possible ! C’est un art complet mais également très diversifié », conclu le 3e Dan en karaté. Près d’une dizaine de disciples a été diplômée au sortir de cette séance de renforcement de connaissances. « Aujourd’hui j’ai appris la self défense qu’on peut appliquer à la rue, les katas qu’on exercice à plusieurs pour se défendre également et bien d’autres. Je voulais savoir comment me défendre, voilà pourquoi j’ai choisi de faire du karaté. Et dans la vie on ne sait pas ce qui peut arriver. Il faut toujours avoir quelques techniques de défense », a laissé entendre la ceinture verte, Mazarela Prestige Kumbe.
Même son de cloche auprès de la ceinture orange Karisti Emest Kumbe : « J’ai appris la self défense et les katas. J’ai choisi le karaté car il m’aide à me défendre. Je suis fier d’avoir reçu mon diplôme », s’est-il réjoui fortement. En somme, le karaté est un art complet et diversifié. Parmi ses nombreuses facettes, il existe cinq règles fondamentales au total dont la recherche pour le perfectionnement du caractère du sportif, rechercher à demeurer chevaleresque, rechercher la plus grande application, respecter autrui et s’abstenir de tout geste de violence.