Réduction du train de vie de l’Etat : Une thérapie de choc pour dégager des économies


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Accablé par une crise économique « sans lendemain » et pressé par des bailleurs de fonds, impatients de voir se concrétiser les réformes promises, l’Exécutif n’avait pas d’autre choix que d’imposer immédiatement une cure d’amaigrissement à l’administration dans son ensemble. Quitte à provoquer une levée de boucliers chez les partenaires sociaux.

Un jour après avoir remis au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le rapport final du séminaire de réflexion sur la Task force relatif aux finances publiques, qui s’est tenu durant près d’un mois à huis clos au Cap Esterias, le Conseil des ministres a adopté des mesures d’austérité qui vont certainement faire grincer des dents dans les administrations publiques, chez les partenaires sociaux et autres institutions de la République. Mais qui, au final, vont dégager des économies substantielles, espère-t-on du côté des partenaires techniques et financiers de l’Etat.

Pressé par les bailleurs de fonds qui exigent plus de réformes en profondeur pour garantir la réussite du Plan de relance économique (PRE) dont le financement de la 2e tranche est « toujours en négociation », pour ne pas dire au « point mort », l’Exécutif n’avait pas d’autre choix que de se serrer la ceinture en appliquant une thérapie de choc dont la première victime n’est autre que l’équipe d’Emmanuel Issoze Ngondet III.