L’Organisation interafricaine du café (OIAC) s’est engagée au terme de ses assemblées annuelles, tenues du 20 au 27 novembre à Libreville, à promouvoir l’essor d’une caféiculture durable en Afrique et l’expansion des marchés du café.
A l’issue des travaux placés sous le thème « Organisation du secteur café en Afrique pour le développement durable et solidaire », les participants ont adopté le projet de budget d’exercice 2018-2019, évalué à 459 825 856,99 de francs CFA, pour relancer redynamiser la production caféière du continent qui fait face à l’impact du changement climatique.
Une vue de l’assemblée
Ce conclave a été aussi l’occasion d’approuver la « Déclaration de Libreville » qui prescrit des directives aux Etats membres et au secrétariat de l’OIAC, pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du Plan stratégique de la relance de la caféiculture africaine.
La Déclaration a mis l’accent aussi sur la création d’un environnement propice aux partenariats public-privé pour le financement de l’industrie caféière africaine.
Créée en 1960, l’OIAC est une organisation intergouvernementale qui regroupe 25 pays africains producteurs de café.